Une randonnée parfaite pour les chaudes journées d’été : point de départ à 1000 mètres d’altitude, point culminant à plus de 1300 mètres, un parcours essentiellement boisé, voilà de quoi trouver la fraîcheur tant recherchée.
Depuis le joli hameau de Montlahuc, un sentier bien tracé et peu escarpé conduit au col de Fond-Sauvage. Avant d’atteindre ce dernier, une halte s’impose devant la sapinière, vestige de l’ancienne forêt qui couvrait le versant. Quelques beaux exemplaires de sapins ont fière allure à côté de la forêt dominante alentour, plantée de pins.
Au col, nous avons recherché le point de vue de La Guille-Barbette, tout proche. En vain : la forêt a grandi et laissait à peine apercevoir le Dévoluy et, au loin, quelques sommets alpins enneigés. Déçus, les plus entreprenants d’entre nous ont gravi un sentier escarpé dans l’espoir d’en voir un peu plus. Ils ont eu droit à un panorama plus large, sur 270 degrés, allant du Vercors au Mont Ventoux, en passant par le Dévoluy. Mais la vue, entrecoupée d’arbres, n’était pas non plus complète et dégagée. Dommage…
De retour au col, nous avons partagé le traditionnel pique-nique. La descente de retour s’est faite par les lieu-dits Foncinoux et Les Esclots, entre forêts de pins et larges prairies décorées de mille catananches. A cette altitude, la flore était encore resplendissante à cette saison. Grâce à nos guides, nous en avons amplement profité pour accroître nos connaissances en botanique.
Les images qui suivent illustrent cette belle randonnée dans le Diois.
Le tambourinaïre 