Le départ de la promenade était donné au château d’Urdy, à Saint-Pantaléon-les-Vignes. L’essentiel du parcours s’est déroulé sur les collines avoisinantes entre vignobles, champs de lavande et forêt de chênes.
Après la montée initiale dans les collines, une première surprise nous attendait : les ruines d’une maison récente, dont la construction a été abandonnée. En pleine forêt, le site montrait les traces de récupération de matériaux anciens, ce qui a avivé nos questionnements : existait-il un bâtiment plus ancien sur cet emplacement ? Et pourquoi la construction de cette maison nouvelle a-t-elle été abandonnée ? Evidemment, aucune réponse n’a pu être donnée sur place à ces questions. Nous en sommes restés au stade des conjectures.
Plus haut, au bout d’un joli sentier boisé, la chapelle Notre-Dame-de-Santé s’est présentée à nos yeux. Son style néo-médiéval n’en fait sans doute pas une des plus jolies de la région, mais elle a au moins la saveur de l’étrangeté. L’intérieur nous était fermé et nous avons tenté de le découvrir en grimpant à la hauteur d’une des fenêtres. Une seule certitude : elle est en piteux état, comme en témoignent ses vitraux, tous brisés.
Le reste de la promenade s’est déroulée sur le mode géologique (recherche de silex dans un gisement proche), sur le mode botanique (observation de plusieurs espèces intéressantes, dont des orchidées) ainsi que sur le mode historique (tentative d’identification d’une voie gauloise devenue romaine). Sur ce point aussi, nous n’avons pas dépassé le stade des suppositions…
En fin de parcours, nous avons découvert une curiosité géologique : un affleurement laissant apparaître deux couches parfaitement horizontales, l’une de sable, l’autre d’argile grise.
Au final, une sortie réussie, même si elle a laissé beaucoup d’interrogations en suspens…
Le tambourinaïre 