C’est devenu un « classique » du Tambourinaïre, et on ne s’en fatigue pas, tant le lieu est extraordinaire : ce sont les anciennes carrières de sable de Bédoin qui, bien qu’elles soient toujours propriété privée, sont devenues accessibles au public depuis la fin de leur exploitation. Un magnifique terrain de jeu pour les randonneurs, les géologues et les naturalistes, mais aussi, malheureusement, pour les amateurs de quad et de moto tout terrain…
On parle de terres rouges, mais le sable y est multicolore : selon les pigments, toutes les nuances d’orange, de jaune, de rouge, de brun se déclinent, avec quelques notes d’un blanc immaculé.
Sur ces terrains fragiles, l’érosion est permanente et offre un paysage qui n’est pas sans rappeler le Far West (ou la planète Mars, selon certains…). Impressionnant ! Plutôt que l’écrit, ce sont les photos (ci-dessous) qui mettent le mieux en valeur la superbe symphonie de couleurs que présente cet environnement si particulier.
Après un pique-nique, notre petit groupe s’est dirigé vers le village voisin de Crillon-le-Brave, haut perché sur sa colline surplombant le Comtat Venaissin. Le village est dominé par une immense statue de Louis des Balbes de Berton de Crillon, dit le brave Crillon, ami et compagnon du roi Henri IV. Ce fameux personnage, à la carrière plutôt belliqueuse (comme nous l’a appris le panneau explicatif qui jouxte sa statue), a donné son nom au village, d’où sa famille était originaire.
Crillon-le-Brave, village presque abandonné dans les années 50, a maintenant été joliment restauré. Nous y avons déambulé de la chapelle Notre-Dame-des-Accès au château (à présent hôtel de luxe), en passant par l’église et les nombreuses calades. Et, comme il se doit après une journée aussi enrichissante, la sortie s’est joyeusement terminée au Bistrot de Pays du coin…
Le tambourinaïre 