Numéro de avril-mai-juin 2016
Sommaire
- Editorial
- Echos
- Maître corbeau
- Chroniques du Vallon
- La route de Nyons à Serres
- Il revint au pays (Marcel Maurin)
- Nouvelles d’hier
- Histoires provençales
- Poésie
- A vos fourneaux
- Page enfants
- Qui est qui ?
- Solutions
- Mots croisés
Editorial
Un voyageur, au début du siècle dernier, décrivait ainsi La Motte-Chalancon : « Une oasis de verdure, un havre de paix, perdue au milieu de montagnes à la beauté envoûtante ».
A l’heure où notre village se cherche une « spécificité » cette description nous conduit à deux réflexions : La première, sur notre « unicité » en matière de découverte de la montagne. Nulle part comme ici, n’est donnée la faculté de partir à la découverte de cette « beauté envoûtante » : les chemins forestiers sont toujours présents, la fraîcheur relative de nos étés incite le promeneur à l’exploration de notre patrimoine naturel. Cette idée de créer une sorte de « centre de tourisme montagnard », nous l’avions soutenue dès …2002 ! Nous n’avons pas été suivis…Aujourd’hui, il en va tout autrement, et notre municipalité y est fortement favorable.
La deuxième concerne l’exceptionnelle richesse de nos terres, dont une bonne partie demeure aujourd’hui à l’état de jachère… Nos deux rivières nous ont apporté une fertilité digne de la vallée du Nil… L’eau est abondante. C’est la raison pour laquelle une jeune famille venue des confins de la montagne de la Clavelière a décidé de venir s’installer chez nous. Le projet : développer une installation de « maraîchage biologique ». D’ores et déjà, Julie et Didier ont créé leur propre entreprise : « le pré en bulle » et commercialisent diverses petites productions agricoles : huiles essentielles, laine de brebis, légumes cultivés de façon naturelle, sans machines, avec l’aide d’une brave jument (« Uda »). Nous n’avons pu qu’apprécier la qualité de ces productions en vente directe au « local de Rémuzat »
On ne peut que se féliciter de cette initiative. Sera-telle l’amorce d’un beau renouveau d’une agriculture où la qualité se substitue au banal ? On ne peut que le souhaiter, et bravo à Julie, Didier et leurs deux enfants…
Richard Maillot